La distribution de l'eau à Touba a été évoquée, dimanche 10 juin 2018 sur la Radio Futurs Medias. En effet, dans l'émission hebdomadaire "Grand Jury", le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Mansour Faye est revenu sur cette question. Selon le ministre, le paiement de l'eau dans la ville sainte est plus qu'une "nécessité".
"Touba c'est un cas particulier (...). Lors d'un Crd que j'ai dirigé à Diourbel en 2014, le représentant de cité religieuse évoquait la gratuité de l'eau. Touba est une métropole assez importante. Plus d'un millions d'habitants et en période de Magal, la population se voit un peu tripler. Touba a sa particularité puisque jusqu'à maintenant l'eau est gratuite, mais, la qualité pose problème. La nappe présente du sel. Autrement dit, on ne peut pas boire l'eau de Touba. Mais aussi, il faut anticiper sur le développement de la ville. Ce qu'il faut est de disposer un programme structurel pour Touba. Maintenant, le problème est comment financer? Qui va payer?"
Par conséquent, signale-t-il, '' il faut nécessairement que l'eau soit payée '', si on veut aller dans le sens de proposer aux consommateurs une eau de bonne qualité.
Interpellé sur les dépenses que la gratuité de l'eau provoque chez l'État, Mansour Faye donnera sans hésiter des chiffres. "L'électricité coûte plus de 1 milliard 200. '' Il précisera aussi, que l'État paie pour l'entretien des forages de très fortes sommes d'argent, '' avant de regretter que le réseau ne soit contrôlé par personne. ''
Toutefois, "on est en train de travailler avec les autorités qui semblent comprendre cette dynamique fondamentale", rassure Mansour Faye qui souligne le changement d'un nouveau réseau afin que les population puissent payer l'eau.